Le service d’aide aux victimes et le bureau d’aide aux victimes se composent d’une équipe pluridisciplinaire. Elle se compose de :
Ils vous accueillent, ils vous soutiennent, ils vous informent et vous orientent pour des démarches juridiques en lien avec une infraction pénale :
La juriste et les travailleurs sociaux sont en lien direct avec les différents interlocuteurs des victimes pour faciliter vos démarches.
Le psychologue vous accompagne pour des prises en charges individuelles adaptées aux situations que vous pouvez rencontrer.
Les services d’aide aux victimes accueillent toute personne victime d’un accident ou d’une infraction
Accueil et accompagnement des victimes d’infractions pénales
Accompagnement avant et après le dépôt de plainte
Accueil de la personne victime et évaluation de ses besoins
Information concernant les droits de la victime (déroulement de la procédure, conseil et représentation au cours de la procédure, constitution de partie, droit à indemnisation)
Préparation éventuelle d'un dépôt de plainte
Accompagnement au cours de la procédure pénale :
En ce qui concerne les violences conjugales :
Toutes ces informations vous sont délivrées par une juriste qui vous orientera vers des professionnels du droits (avocats, notaires, huissiers) pour toutes démarches complémentaires.
Le système juridique français permet à la victime de jouer un rôle actif dans le cadre du procès pénal, grâce à son droit de se constituer partie civile (code de procédure pénale - art2).
La victime peut se constituer partie civile.
Ce qui lui donne la possibilité de participer au procès pénal, afin que sa voix soit entendue et sa cause défendue.
L’exercice de son action civile lui permet de présenter une demande d’indemnisation devant la juridiction appelée à juger, sur le plan pénal, l’auteur de ses dommages.
Le droit de demander réparation au juge pénal ne garantit pas cependant toujours une réparation effective.
Le législateur a donc cherché d’autres voies d’indemnisation, par un appel à la collectivité des assures finançant un fonds de garantie.
La loi du 6 juillet 1990 a posé le principe d’une réparation intégrale des préjudices subis par les victimes de dommages corporels graves (coups et blessures, viols et abus sexuels) et les parents de victimes décédées.
Les victimes de violences plus légères et les victimes de vols, escroquerie et abus de confiance peuvent, sous certaines conditions, obtenir une aide financière.
Deux lois particulières permettent en outre l’indemnisation des victimes d’accidents de la circulation et des victimes d’actes de terrorisme.